Maharet

Nom :

Prénom :Maharet

Age lors de l’Ascension : 31

Age actuel : 1200+

Classe : Magicienne

Région d’origine : Théobomos

Recensé : oui.

Description physique et psychologique :

Maharet est une femme particulièrement apprêtée, tout chez elle est sujet à une attention son teint, dont elle prend particulièrement soin, le soyeux de sa chevelure, son maquillage discret et ses tenues choisies avec grand soin chaque jour.

Comme le reste ses manières sont particulièrement soignées, elle ne dit jamais un mot plus haut que l’autre. Elle est d’un abord facile, toujours douce et souriante. Ses mouvements sont gracieux et mesurés.

C’est une personne charmante en tout point, attentive et même attentionnée. Elle est un puits de connaissance sur des sujets très divers et surprenants, sujets qu’elle choisit dans la conversation toujours en relation avec ses interlocuteurs, marque de son « intérêt » et de sa politesse extrême. Elle engage facilement la conversation et semble aimer la compagnie des gens et les endroits publics.

Elle aime les choses et les gens de qualité. Tout ce qui l’entoure doit être raffiné et élégant. Elle ne s’emporte jamais, aime rire et croquer la vie comme elle se présente tant et si bien qu’elle peut sembler insouciante et superficielle parfois. Il semble qu’elle cherche la perfection en toute chose, même dans les détails du quotidien, comme si elle portait une attention extrême à chacun de ses gestes et à ceux de celles et ceux dont elle s’entoure, aux choses ou aux gens qu’elle touche ou qu’elle regarde simplement, à ce qu’elle mange ou boit, au parfum qu’elle respire…

Elle a des airs de princesse orientale, mystérieuse et richissime, on l’imagine (à tord puisqu’elle débarque et doit tout reconstruire) au milieu d’un domaine extraordinairement exotique et luxueux. Tout y serait raffiné et subtil, à l’image de la maîtresse des lieux. Son personnel de maison est particulièrement discret, dit-on.

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En réalité elle feint l’intérêt et la pitié à merveille et sait souvent s’entourer de daevas ingénus ou naïfs. Il lui plaît d’être admirée et respectée, adulée parfois, et courtisée souvent.

Dans son fort intérieur, Maharet est une femme de caractère, décidée, voir glaciale. Elle sait ce qu’elle veut et se donnera les moyens pour l’obtenir, faisant des concessions avec les bons usages, la morale ou la loi au besoin si cela ne la met pas en danger. Exigeante avec elle-même, certes, mais surtout avec les autres, elle a une très haute estime de soi. Elle ne pardonne jamais rien et rend coup pour coup avec une certaine jouissance. Elle est également d’une patience infinie et préfère souvent faire des plans à long terme.

Elle ne supporte pas la médiocrité. Elle veut être la meilleure mais elle n’a pas besoin qu’on le sache totalement pour s’en réjouir. Elle s’aime elle, en premier, et le reste vient forcément après.

Histoire :

An -657

De son nom de naissance Nephtys, elle est la énième fille d’une famille d’artisans ouvriers employés au domaine des Seigneurs Empyréens à Théobomos (aujourd’hui le sanctuaire en ruine).

Une petite ville s’était bâtie rapidement contre l’imposante construction pour accueillir les communautés d’humains et de daevas qui servaient là.

An -645

Quand elle est en âge de travailler elle est employée à l’entretien des appartements de dignitaires daevas. Elle apprend rapidement à se faire discrète et à anticiper les besoins de ses employeurs.

An -638

Elle épouse Ethirion, un homme de vingt ans son aîné, que ses parents ont choisi pour elle. Elle se réjouit à cette idée, Ethirion est connu pour être un homme particulièrement agréable en société, gai et travailleur. Dans l’intimité il s’avéra tout de suite violent, odieux et tyrannique.

Elle cesse de travailler pour vivre aux côtés de son époux, dans sa maison. Les colères d’Ethirion sont rares, mais fulgurantes. Nephtys vit constamment dans la peur de lui déplaire. Malgré tous ses efforts cela arrive assez régulièrement sans qu’elle en connaisse la raison. Ensuite elle doit rester cloitrée chez elle plusieurs jours d’affilée pour cacher son corps meurtri.

An -626

Après douze années de vie en commun, Nephtys meurt sous les coups de son tortionnaire, et l’enfant qu’elle portait sans le savoir.

Ethirion a tellement d’emprise sur elle qu’il parvient à la convaincre de cacher son nouvel état. Le subterfuge tient quelques mois, mais Nephtys se dévoile malgré elle tandis qu’elle cherche à éviter les coups de son conjoint : Ethirion est brûlé vif avec sa maison.

Nephtys prend la fuite, convaincue de sa culpabilité.

Elle réapparaît quelques mois plus tard et intègre officiellement la cour du roi Théobomos en tant que jeune daeva. Elle trouve un mentor daeva qui lui apprend à manipuler l’Aether et lui enseigne la voie de la sorcellerie. Elle se familiarise avec la vie policée des gens de biens et de noblesse, apprend à lire et à écrire, etc. Elle termine sa formation à Siela et intègre officiellement la « société daeva ».

An -609

Elle est réquisitionnée pour mener la guerre contre les Balaurs sur les terres australes, hors de la protection de la tour. Parallèlement, elle entretien plusieurs années une liaison –très– tumultueuse avec un sous-officier qu’elle abandonne pour un soldat de son régiment, puis un autre… Elle apprend les arts de la guerre sur le tas, mais y montre peu d’enthousiasme.

An -494

Elle se rebelle à plusieurs reprises et refuse d’obéir à son supérieur hiérarchique ce qui lui vaut de passer en cours martiale. Elle est emprisonnée en attendant le jugement mais parvient à s’enfuir avant qu’il n’ait lieu. Elle disparaît de la circulation et se mêle à la population humaine, déménage à plusieurs reprises pour cacher son immortalité.

An -403

La daeva Fedhra s’installe très discrètement à Heiron à Interdiktat. Elle apprend l’alchimie et l’art de potion. Elle peaufine son savoir pendant plusieurs siècles auprès de maîtres alchimistes, humains et daevas.

Elle participe à un groupe de recherche non officiel sur les poisons et leurs effets sur daevas et balaurs. Elle n’hésite pas à faire des tests sur des cobayes souvent involontaires.

An -52

Une « cour » s’est formée autour d’elle et elle y prend goût. Elle s’est particulièrement enrichie, grâce à son art alchimique mais également du fait de plusieurs héritages d’humains mâles particulièrement fortunés.

Elle a commencé à faire des recherches sur l’art de la manipulation des autres via l’éther. Ses premiers essais sur des humains sont assez peu concluants, elle envisage d’avoir recours à l’alchimie pour aider la magie à opérer.

Le dernier cadavre est un cadavre de trop et ses activités sont découvertes. Elle prend la fuite à nouveau avant d’être arrêtée en emportant avec elle une bonne partie de sa fortune et le résultat de ses recherches.

Elle se fait très discrète pendant plusieurs décennie suivant la même méthode que lors de sa première fuite et voyage sur les terres protégées par la tour.

C’est aussi pour elle le moyen de tester in vivo les effets des potions et des sorts de manipulation qu’elle tente de mettre au point.

An 1

Le cataclysme qui ravage Atréia et la déchire en deux lui fait perdre sa fortune et ses biens.

Thétis, jeune daeva magicienne particulièrement douée, intègre les rangs officiels des daevas et participe activement à la défense de Théobomos tandis que les troupes « élyséennes » espèrent des renforts pour repousser les hordes du Seigneur Frégion.

Elle participe activement à la reconstruction de la capitale, Sanctum et s’inscrit aux ateliers. Elle devient commerçante officielle et s’ingénie à gagner énormément d’argent afin de reconstituer son « trésor de guerre ».

An 255

Toute cette agitation lui permet de dissimuler une activité de commerce illicite (trafique de relique et achat-vente de matériel légal non déclarés) et des avancées dans ses recherches en oniromancie. La découverte des abysses et les recherches auxquelles elle participe, effectuées par les équipes officielles des ateliers de Sanctum lui laissent enfin envisager l’utilisation de sa magie sur des daevas.

Elle ne résiste pas au plaisir de « ballader » bon nombre d’amants et de prétendants, sans grande discrétion. Elle vit dans un luxe indécent sans se préoccuper du qu’en dira-t-on et enfile les scandales comme des perles sur un collier de trophées.

An 310

Entre les scandales qui commencent à lui coûter et les activités lépharistes qui mettent à mal son organisation illégale, Thétis se sent comme acculée.

Son mode de vie a fait d’elle une cible privilégiée des révolutionnaires, elle échappe à plusieurs attentats.

Comme le tout Sanctum rechigne à protéger l’icône de la décadence qu’elle est devenue, elle profite d’un attentat pour disparaître de la circulation. Elle parvient à cacher des objets précieux et des pierres « pour plus tard », détruire les documents sur ses recherches mais doit abandonner tout le reste en l’état.

Elle s’installe loin de tout, pense-t-elle, au creux de la montagne sur un haut plateau de Théobomos, pour se faire oublier. En contrebas pourtant, des humains s’agglutinent doucement mais sûrement et s’organisent pour mener la « révolution léphariste ».

Au départ elle est saisie par l’envie de les tuer pour la perte qu’elle a subi en quittant Sanctum, mais le hasard d’une rencontre sur un chemin de crête lui fait intégrer les rangs de l’organisation sous le nom de code d’Euryale.

Euryale utilise les laboratoires lépharistes pour s’adonner complètement à la mise au point de l’Oniromancie sur les humains et opère des tests très concluants sur des daevas. Elle mène parallèlement de vaines recherches pour ses nouveaux alliés sur un procédé qui permettrait d’obtenir l’ascension des humains à plus grande échelle.

an 525

Des divisions au sein du mouvement léphariste lui font perdre sa place et son laboratoire comme les révolutionnaires qui la « protégeaient », parfois malgré eux, perdent leur place et leur pouvoir au sein du mouvement.

Euryale disparaît peu à peu, ne laissant aucune trace de ses recherches derrière elle.

Elle choisi de rester à Théobomos mais y vit pratiquement en ermite. Sa connaissance inégalée de la région lui permet de déjouer la curiosité des habitants et des chasseurs de prime.

an 597

Maharet, nouvelle recrue mercenaire tomba sous les coups d’un Tursin déchaîné sous les yeux horrifiés de ses collègues du camps Melpone. Par bonheur, Aion fit d’elle une daeva et tout naturellement elle choisit de suivre la voie de Magicienne et se rendit au Sanctum après s’être présentée à un relativement jeune Lumini, et avoir, non sans fierté sembla-t-il, déployé ses ailes devant lui.

Objectifs :

– Asseoir sa nouvelle identité et faire fortune

– Continuer de développer son art particulier et façonner un ou plusieurs daevas qui la serviraient fidèlement, et discrètement.

– Intégrer les plus hauts rangs de la société Elyséenne, comme conseiller dans l’ombre plutôt qu’au vu et au su de chacun

– Devenir le bras droit de Kaisinel, sa référence absolue. A mégalo, mégalo et demie, prendre sa place peut aussi devenir un objectif tentant.

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