Aion

The Tower of Eternity

Personnages

Abelar (page à venir)
Bruine
Ethel
Eulasis
Euphorbia
Gibril
Magnerius
Magnus
Maharet (Priam)
Nedjemet

J’y ai joué directement à sa sortie européenne, en septembre 2009. C’est un jeu développé par NcSoft et j’avais bien aimé L2, auquel j’avais goutté quelques mois sur un serveur privé. Le jeu depuis est passé en F2P, mais j’avais arrêté d’y jouer. Bien que cette offre soit vraiment très intéressante (pour faire du RP s’entend, pour jouer aussi probablement, et pour se faire une idée du jeu assurément), j’avais déjà posé mes  valises ailleurs, sans intention d’en bouger dans l’immédiat.

L’univers du jeu

Le jeu se déroule dans le monde d’Atréia, où vivaient les humains et les Balaurs (créatures maléfiques semblables à des dragons ). Dans leur quête de pouvoir, ces derniers ont détruit la Tour d’Éternité, représentation physique du dieu Aion. Il s’en est suivi un cataclysme qui a divisé le monde en deux parties et séparant les habitants en deux factions :

– D’une part, les Elyséens, représentés au premier abord comme des anges, ce sont les humanoïdes ayant survécu dans la partie inférieure du monde d’Atréia, Elyséa. Vivant dans un monde qui baigne dans la lumière du soleil et ayant peu de différences avec l’ancien (en dehors des précédents événements), leur apparence physique ne change pas d’antan : Des ailes d’un blanc éclatant et une peau plutôt claire.
– D’une autre, les Asmodiens, « humains » ont été obligés de survivre dans la partie supérieure d’Atréia, Asmodée, après la destruction de la tour. Contraints de se terrer dans les ténèbres, les Asmodiens ont développé des griffes, des yeux rouges, une peau sombre et arborent des ailes noires.

Ces deux races comprennent un rang divin, les Daevas immortels, principaux acteurs du monde d’Aion. Ce sont ces personnages qui sont dotés d’ailes et de pouvoir divins. Les Balaurs, eux, furent bannis dans une faille au centre du monde, les Abysses. Cependant, ils sont parvenus à s’échapper de leur prison, représentant à nouveau une menace pour le monde.

Le jeu met en confrontation les trois factions, Élyséens, Asmodiens et Balaurs, qui mélange à la fois le PVP et le PVE. Les joueurs ont la possibilité d’incarner les Élyséens ou les Asmodiens, la troisième faction (les Balaurs) étant entièrement gérée par l’intelligence artificielle du jeu, on ne sait jamais trop où ils vont attaqué mais c’est plus souvent sur la faction dominante, je crois.

Au départ l’originalité d’Aion réside dans un univers autorisant le jeu aérien. Dans certaines régions, le joueur a la possibilité de voler dans le ciel pour accomplir des quêtes, récolter des ressources ou même combattre des adversaires (quoique ça ne soit pas tout à fait jouable dans mon souvenir).

L’ambiance en Asmodae est très « peuple du nord » genre viking, évidement, les pnj qui vous donnent les premières quêtes vous prennent pour de la merde et vous le font bien savoir. On peut croiser et créer des perso vraiment laids, nabots, difformes. C’est une nation violente et agressive. En Elysea les pnj sont plus cool et tous parfaitement lisses et beaux, avec des noms issus de toutes les mythologies, surtout hellénistique. Très Grèce antique.

Au milieu de tout cela, les shugo, des créatures intelligentes, intéressées par l’argent et la technologie, donne à l’ensemble un petit air fantasy steam punk qui n’était pas pour me déplaire.

La création de son personnage est une des plus complète que je connaisse et permet une extrême personnalisation de son avatar et en jeu il est possible de modifier le visuel de son armure. Hélas pour l’immersion, il est aussi possible de créer des perso-n’importe quoi, avec des proportions et des couleurs heu… disons particulières. C’est bien pour le fun mais si vous voulez roleplay c’est carrément contre indiqué.
Évidement les personnages féminins sont particulièrement dévêtus (les armures de plaques ressemblent à des nuisettes) tandis que les mâle sont forcément baraqués et leurs armures très épaisses.

L’histoire du monde et son background, ne sont vraisemblablement que des éléments mineurs du jeu, et n’expliquent pas grand-chose. Pour des créatures qui peuvent vivre éternellement, les daevas n’ont aucune mémoire du passé. La chronologie est carrément bâclée et parfois même incohérente. Personnellement je suis restée sur ma faim. Tout ça est à peine un contexte pour planter un guerre sans fin -et sans saveur- entre les deux factions jouables.Toute volonté de construire quoique ce soit en roleplay vient se briser rapidement contre un mur terrible et infranchissable : le monde se meurt et les dirigeants des 2 nations s’enferrent dans une guerre inefficace, qui ne fait que précipiter la fin des choses.
De quoi vous filer le bourdon.

Au fil des mises à jour et autres modifications l’univers de départ a doucement été envahi de coupes de cheveux, tronches, armures, armes, pets et bidules complètement hors sujet (jusqu’à la tronçonneuse-hallebarde… trop classe quoi ><).
Vous l’aurez compris, pour moi ça ne ressemble plus à rien.

C’est d’autant plus dommage que les décors sont très beaux et dégagent souvent une certaine magie. Graphiquement très cohérentes, y compris pour l’architecture, les zones sont bien travaillées et donnent chacune une atmosphère intéressante, il y a peu d’espace « vide ». Le monde n’est pas très vaste mais il est plutôt réussi.

Un autre point gênant, pour un rôliste, est le manque « d’intérieur ». Il y a -avait- seulement quelques « maisons » où l’on pouvait entrer en plus de quelques bâtiments publics. Cela a dû changer pas mal si le housing est vraiment implanté.

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