Archives Mensuelles: avril 2014

Collines de Kesse

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J’ai pris sur moi de me rendre aux Collines de Kesse sans prendre le temps d’en parler avant avec Laynar. Je me suis rendue compte une fois en route qu’il aurait sans doute exigé que je me fasse accompagner, pour ma sécurité.
Il est surtout inquiet à cause des affiches qui ont été posées en ville pendant que nous combattions les centaures. Je suppose quant à moi qu’un petite village au bord d’un lac est bien moins dangereux que la capitale. Lire la Suite →

Prieuré

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J’ai pris contact avec le directeur de l’Académie du Souffle des Six. S’il existe des personnes qui peuvent expliquer et résoudre notre situation, ou encore savoir qui pourra, ce sont eux.

Mes échanges épistolaires avec le docteur Cooper du Prieuré n’ont fait qu’ajouter à ma perplexité. Il a fini par venir au Promontoire, pour me voir, discuter et pour m’ausculter.
J’ai compris à ses façons que Gixx lui avait donné des instructions… Pour mon bien, selon eux. Cette démarche me contrarie, mais je leurs en suis reconnaissante également. Lire la Suite →

Retour à la « maison ».

200px-Colline_du_ManoirNous nous sommes installés au manoir familiale. Je ne sais pas trop comment est venue cette idée dans la conversation.
J’avais soigneusement éviter le sujet de ma famille depuis notre réveil, car mon entretien avec Silwenne au monastère du Prieuré, m’avait fait comprendre qu’un nombre important d’éléments de ma vie « rêvée » ne correspondait pas à la réalité de cette dimension. Lire la Suite →

Nuit silencieuse

gw043« Celui de nous deux qui se trompe finira bien par s’en rendre compte. »

Je n ‘ai pas trouvé comment le formuler mieux. Je ne pouvais pas mentir mais je savais que cette vérité mettrait fin brutalement à la douceur de cette fin de soirée.
Je l’ai cruellement blessé, malgré moi. Il n’a plus rien dit ensuite, muré dans sa tristesse. Les mots m’ont manqué, les forces aussi, pour le rassurer. Nous nous étions promis de toujours tout dire à l’autre, et voilà que le silence tout à coup valait mieux, sans doute, que tous les propos que nous aurions pu échanger.

S’aimer éperdument ne serait-il plus suffisant ? Nous n’avons jamais été plus éloignés l’un de l’autre que cette nuit, pourtant allongés côte à côte. Je n’ai pas osé me tourner vers lui ni chercher son contact. Lire la Suite →

Perdue

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Comme je regrette qu’Arandir ne soit pas ici avec moi. Il aurait su trouver les mots pour m’expliquer les choses, il aurait été capable, très certainement, de faire avec moi le tri dans les idées qui m’assaillent, et j’aurais été apaisée. Lire la Suite →